Comme je l'ai déjà évoqué, une caricature, tout en cherchant à amuser, peut être également respectueuse, à l'instar du respect éprouvé pour le personnage représenté. C'est le cas en ce qui me concerne à propos de cet immense marin qu'était Éric tabarly.
Une carrière jalonnée d'exploits
La carrière d'Éric Tabarly est marquée par de nombreuses victoires qui ont contribué à sa légende. En 1964, il remporte la Transat anglaise en solitaire à bord de son voilier Pen Duick II, battant les favoris anglais et américains. Cette victoire inattendue propulse Tabarly sur le devant de la scène internationale et marque le début d'une série d'exploits.
- 1967 : Victoire dans la course Sydney-Hobart
- 1976 : Nouvelle victoire dans la Transat anglaise
- 1980 : Record de la traversée de l'Atlantique en équipage
Autant de performances exceptionnelles qui font d'Éric Tabarly, colosse au sourire d'enfant malicieux, le "patron" de la voile française.
Un marin qui sait innover
Tabarly ne se contente pas de naviguer ; il révolutionne également la conception des voiliers. Il est notamment à l'origine de nombreuses innovations techniques qui ont transformé la navigation de compétition : l'utilisation pionnière des matériaux composites ou l'amélioration de l'hydrodynamisme des coques avec les premiers essais de foils permettant aux voiliers de "voler" sur l'eau.
Une légende à jamais liée à la mer
La disparition tragique d'Éric Tabarly en mer d'Irlande le 13 juin 1998 m'a profondément marqué, comme tous les bretons et bien au-delà du monde de la voile. Tombé en mer en pleine nuit, une fin maritime à l'image de sa passion qui aura animé toute sa vie.
Une image gravée pour toujours
Par cette caricature, je voulais partager, en plus de mon immense admiration, l'émotion que j'avais ressenti en le côtoyant parmi les spectateurs venus à Saint-Malo pour le départ de la Route du Rhum. Je le dévorais alors des yeux, comme je l'avais fait quelques années plus tôt en le voyant naviguer sur son légendaire Pen Duick II en rade de la Trinité.
Le caricaturiste Barbedor a le crayon parfois trop ému pour être méchant. Tant pis pour la charge de la caricature, on ne se moque pas de ceux qu'on admire.
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