vendredi 26 janvier 2018

Une caricature un peu cavalière

Caricature Barbedor très à cheval sur le résultat.

Toutes les caricatures Barbedor ne sont pas des commandes extérieures. Elles peuvent être le résultat d'une "auto-commande". La liberté totale procurée dans ce cas n'annule pas certaine contraintes techniques comme sur ce dessin.

Les contours d'une liberté bien dessinée

Le caricaturiste bénéficie parfois d'une liberté totale, à condition de choisir lui-même le sujet.Lorsque celui-ci, souvent pris dans l'entourage, n'est relié ni à une date précise ni à un évènement spécifique, des obligations tombent. Pas de date de rendu impérative. Pas de sujet imposé. Pas de référent à qui rendre compte. Je ne parle pas du sujet, ignorant du projet. Mais c'est presque toujours le cas quand la caricature est commanditée pour être offerte en cadeau, gratuit ou payant.

La caricature est parfois un problème d'image

Être apparemment aussi libre rend il l'œuvre facile ? Pas totalement. Cela nécessite une bonne connaissance de la cible pour trouver l'angle "d'attaque". Quelle histoire raconter ? Avec quels éléments ? Mais c'est surtout le matériau de support qui peu manquer. Personne pour vous transmettre des photos intéressantes. La base de travail est à trouver par soi-même. Pas question de demander des portraits à la personne choisie, cela annulerait tout effet de surprise. Et c'est dans ces circonstances que l'on constate la richesse des traces iconographiques d'une personne… ou sa totale discrétion. Dans ce cas, une belle photo précise et ressemblante ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval.

À cheval sur la ressemblance

Ça y est, vous avez trouvé une photo exploitable (une !). Vous côtoyez suffisamment la personne pour compléter l'image avec des expressions bien mémorisées. Vous avez trouvé le thème de l'environnement du dessin (facile, le personnage est cavalier). Il ne vous reste plus qu'à crayonner jusqu'à être satisfait de la ressemblance et de l'effet comique. Ce dernier étant renforcé par le choix d'un cheval de bois comme monture. Et cela évitera de devoir caricaturer un vrai cheval (même si c'est possible, j'aborderai peut-être la caricature animale une aure fois). La récompense de tout cela ? Les sourires devant le résultat et la fierté affichée par le sujet joyeusement surpris d'exposer sa caricature dans son bureau.

mercredi 17 janvier 2018

Une caricature qui a plu

Une caricature Barbedor humide

Certaines caricatures servent de cadeau. J'entends par là de cadeaux personnel. C'est l'occasion qui me commande de faire un dessin en guise de souvenir. Le départ d'un(e) collègue a ainsi plusieurs fois été le déclencheur d'une caricature Barbedor.

Il faut des photos

La difficulté rencontrée cette fois ci ne provenait pas d'une méconnaissance du sujet. Quand on côtoie quelqu'un pendant deux ans, on en mémorise forcément les traits. Par contre, pour déformer ceux-ci tout en restant juste, il est très utile, voire indispensable de s'appuyer sur des photos ressemblantes. Mais comment faire quand on veux faire un cadeau surprise à quelqu'un qui n'aime pas être photographié ?

Caricaturée façon puzzle

En partant d'une base photographique réduite et imparfaite, j'ai pour la première fois procédé à une reconstruction digne d'un portrait robot. Piochant sur une image un regard, sur une deuxième un sourire, m'inspirant sur une troisième de la forme du visage, j'ai reconstitué le visage que j'avais en tête avec les pièces de ce puzzle.

Un au-revoir humide

Comme je le fais souvent, la situation choisie pour faire sourire la destinataire rappelait un évènement vécu et facilement reconnaissable. Tout du moins par le modèle et ses proches. Pour tous les autres, en voici l'explication. Cette jeune femme avait tout simplement subi les désagréments d'un dégât des eaux dans son appartement. Inondée par la voisine du dessus, elle avait retrouvé le plafond de sa chambre effondré. Une comparaison ironique avec le climat (souvent) pluvieux de la Mayenne qu'elle quittait justement ajoutait une touche humoristique supplémentaire. Et voilà, tout est clair… comme de l'eau.